La massification de l’enseignement par la prolongation de la scolarité obligatoire à 16 ans (ordonnance du 6 janvier 1959) et la création du collège unique (loi Haby du 11 juillet 1975) visant l’élévation du niveau de formation des nouvelles générations ont fondé des espoirs de démocratisation. Cependant, ces politiques n’ont pas su réduire les inégalités. Un constat d’échec a abouti à la création de politiques d’éducation prioritaire dans un certain nombre de pays d’Europe tels que la Grande Bretagne, la Suède, la Belgique ou encore la France.
La création des zones d’éducation prioritaires (ZEP) par Alain Savary, ministre de l’Éducation nationale, a apporté une réponse. La circulaire du 9 juillet 1981 en a précisé l’objectif : « corriger l’inégalité [sociale] par le renforcement sélectif de l’action éducative dans les zones et dans les milieux sociaux où le taux d’échec scolaire est le plus élevé ».
En 1981, l’Académie de Paris comptait 6 ZEP :
- Zone Temple
- Zone République
- Zone Massena-Patay
- Zone Goutte d’or- La chapelle
- Zone Belleville-Ménilmontant
- Zone Flandre
La création d’un groupe de travail sur les ZEP constitué à l’initiative du Recteur Tabatoni (voir document) ainsi que des projets d’action éducative conduits dans ces zones les années suivantes (voir listes d’activités interculturelles) soulignent l’implication des acteurs de l’éducation dans la réalisation de cette politique, en particulier dans le premier degré.
Mise à jour : décembre 2021