Cette visite Polar « Le Mystère de Pantin » est un parcours  interactif qui nous plonge au cœur d’une des affaires criminelles les plus célèbres du XIX^e siècle qui fit la une de la presse en 1869, appelée « Le massacre de Pantin ».  Le lien avec Jean -Jacques Henner ? Les victimes étaient alsaciennes et l'un des lieux du crime a été représenté par le peintre. La conteuse Frida Morrone nous entraîne dans cette effroyable histoire vraie en s'appuyant sur les tableaux et la documentation de l'époque dans un hôtel particulier transformé en musée.

Un hôtel particulier pour une enquête interactive

Cet ancien hôtel particulier, emblématique d’une époque culturelle florissante du XIX^e siècle appartenait à Guillaume Dubufe (1853-1909), un peintre contemporain de Jean-Jacques Henner, qui y menait une vie mondaine entouré d’artistes tels que Sarah Bernhardt,  Alexandre Dumas fils, Ernest Meissonnier et Édouard Detaille…).
En 1921, Marie Henner, veuve du neveu de Jean-Jacques Henner, achète aux héritiers de Dubufe ce lieu idéal pour présenter les œuvres de son oncle. Elle y effectue d'importants travaux et donne à l'État sa collection enrichie par la suite d’autres dons et legs en 1923.
Le musée Jean-Jacques Henner ouvre ses portes en 1924 et devient un haut lieu de création proposant au public une riche palette d’évènements : ateliers, rencontres, conférences, expositions ponctuelles, concerts, théâtre ou encore lecture contée pour donner vie à l'hitsoire macabre du « Mystère de Pantin ».

 Les faits

Tout commence le 20 septembre 1869 au matin, dans la plaine de Pantin, lorsqu’un paysan déterre six cadavres atrocement mutilés, une mère et ses cinq enfants. D’origine alsacienne, le jeune Jean-Baptiste Troppmann, ouvrier mécanicien, taciturne et peu sociable, attire l’attention par sa cupidité et son manque de scrupule. 
Après avoir noué des liens avec une famille de la petite bourgeoisie roubaisienne, Troppmann cherche à leur extorquer de l’argent. Il empoisonne le père Jean Kinck en Alsace après l’avoir volé et dépouillé de ses papiers. En usurpant son identité, il invente un stratagème pour convaincre le reste de la famille du défunt de le rejoindre dans la plaine de Pantin où il les assassine méthodiquement dans la nuit du 19 au 20 septembre 1869. Cette visite permet aux élèves de développer une réflexion sur les débuts de la presse à scandale et la question de la peine de mort tout en analysant les progrès de la police scientifique.

Visite gratuite  pour les enseignants

Vous êtes invités le mercredi 31 Janvier 2024 à 14h30 
Inscription à l’adresse : cecile.cayol@musee-henner.fr en indiquant dans le sujet du mail Invitation enseignant POLAR.
Transversale et interdisciplinaire, particulièrement adaptée aux classes de collège (cycle 4) et de lycée, cette visite s'inscrit dans les programmes d'histoire, d'histoire de l'art, de français, d'arts plastiques ou de sciences.
Plus d’infos sur le site

Crédits photos  de haut en bas :
© Hérodiade, Jean-Jacques Henner vers 1887
© Musée Jean-Jacques Henner
© Jean-Baptiste Troppmann photographié dans la cour de la prison Mazas à Paris (©Wikicommons)