L'éducation artististique, une ambition portée par les académies d'Île-de-France et le Grand Palais

Les trois recteurs et rectrices de la région académique Île-de-France ont été accueillis mardi 10 décembre au Grand Palais par Didier Fusillier, président du GrandPalaisRmn, dans le cadre de la signature du partenariat entre les académies de Paris, Créteil et Versailles.

Bernard Beignier, recteur de la région académique d’Île-de-France et Chancelier des Universités de Paris et d’Île-de-France, Étienne Champion, recteur de l’Académie de Versailles, et Julie Benetti, rectrice de l’Académie de Créteil ont signé une nouvelle convention qui marque leur ambition commune de faciliter l’acculturation des jeunes, leurs pratiques artistiques et culturelles et leurs rencontres avec les œuvres et les artistes au Grand Palais avec une approche territorialisée.

L’art comme outil de lutte contre les inégalités

Il s’agit aussi de développer des projets ambitieux avec les élèves, notamment ceux qui se sentent éloignés de ces pratiques artistiques, en les encourageant à s’approprier et à fréquenter des lieux culturels en autonomie.
Comme l’a souligné Bernard Beignier, recteur de la région académique d’Île-de-France, la place de l’enseignement artistique dans les enseignements fondamentaux doit retrouver un rôle essentiel, voire devenir un pilier des fondations dès le plus jeune âge.   

Une mobilisation massive des 3 académies pour rencontrer les arts !

Didier Fusillier a rappelé sa volonté d’encourager et de permettre la fréquentation régulière du Grand Palais par les établissements scolaires en favorisant les rencontres entre le monde enseignant et le Grand Palais pour concevoir et développer des projets d’éducation artistique et culturelle avec les trois académies. Les enseignants ont eu l’occasion de découvrir la programmation du musée par thématiques et tranches d’âge. Plus de 700 personnes étaient présentes pour partager ce moment de convivialité et assister en avant-première au vernissage de l’exposition The Soul Trembles (les frémissements de l’âme) de l’artiste Chiharu Shiota.
Le parcours muséal donne à voir le travail protéiforme de l’artiste autour du fil, qui interpelle, bouscule, et provoque parfois, avec une approche sensible et poétique qui ne laisse pas indifférent.
En Asie, le fil rouge représente en effet le lien qui relie les gens qui se croisent et se connectent

Un grand merci à Didier Fusillier pour son engagement et cette belle opportunité offerte aux enseignants et personnels de direction. Nous remercions également  les élèves du lycée Jean Moulin de Vincennes pour leur accueil professionnel.

Mise à jour : décembre 2024