• Fanny a deux amours : la musique et l’histoire. Elle exprime spontanément son appétence pour les cultures du monde arabe, notamment le Maghreb, et les questions coloniales, en lien avec sa thèse sur la guerre d’Algérie. C’est la raison pour laquelle elle cite le roman De nos frères blessés de Joseph Andras, l’histoire vraie de Fernand Iveton, militant communiste et anticolonialiste vivant à Alger, qui sera finalement condamné à mort et exécuté pour sa participation au combat indépendantiste. Fanny pratique également le violon à haute intensité, dans un orchestre semi-professionnel. L’IMA, qui met en lumière les cultures arabes et la musique s’est donc imposé naturellement comme une belle opportunité pour cette historienne-musicienne ! Footballeuse autant que danseuse dans son enfance, marseillaise de cœur et parisienne du quotidien, Fanny refuse de choisir entre IAM et NTM. Mais c’est surtout la musique de Gustav Mahler qui l’émeut ainsi que le free-jazz de John Zorn et l’écriture du poète palestinien Mahmoud Darwich.

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