Les chantiers de la rentrée universitaire 2022

Le 23 septembre dernier, Christophe Kerrero et Bénédicte Durand se sont rendus à l’Université Gustave Eiffel, à Marne-la-Vallée, à l’occasion de la rentrée universitaire.

Ce déplacement a permis aux deux recteurs de faire le point des chantiers engagés dans la région académique en matière d’enseignement supérieur, de recherche et d’innovation pour l’année 2022-2023.

Accueillis par Gilles Roussel, président de l’Université Gustave Eiffel, et Olivier Scassola, directeur général du Crous de l’académie de Créteil, Christophe Kerrero, recteur de la région académique, chancelier des universités de Paris et d’Île-de-France et Bénédicte Durand, rectrice déléguée pour l’enseignement supérieur, la recherche et l’innovation, ont visité la Maison de l’Etudiant avant de s’entretenir avec plusieurs membres du « Parlement étudiant » de l’université. Ils ont ensuite eu l’occasion d’échanger sur la réussite étudiante en licence avec des étudiants inscrits dans le programme D.Clic. Destiné à compenser les difficultés rencontrées en début de licence, ce programme permet à ses bénéficiaires d’acquérir de façon plus encadrée les compétences transversales requises pour réussir à l’université. La rectrice s’est enfin rendue à la cuisine centrale du Crous de Champs-sur-Marne où elle a pu évoquer avec les équipes sur place les enjeux de la restauration étudiante, notamment dans les territoires où la distance entre le lieu d’études et le lieu de résidence est forte.

Au premier rang des chantiers de la rentrée universitaire, l’enjeu d’une meilleure appropriation des outils Parcoursup et Trouver mon master (TMM) par toutes les parties prenantes (universités, rectorat, étudiants et leurs familles) occupe une place particulière, avec un meilleur bilan de la campagne Parcoursup et une baisse des saisines de la plateforme TMM du même ordre que celle constatée à l’échelle nationale. La région académique poursuivra ces efforts cette année.

Deuxièmement, le rectorat de région académique s’engage dans une logique de coordination de l’accès et de la réussite dans l’enseignement supérieur (ARES) à travers la mise en place d’un comité d’orientation stratégique (COS) présidé par Bénédicte Durand : le COSARES. Installé le 13 septembre dernier, le COSARES est un outil inédit qui offre un cadre propice au développement d’un partenariat intégré à l’échelle de la région en matière de réussite étudiante, d’ouverture sociale de l’enseignement supérieur, d’accompagnement des étudiants fragiles ou encore de mesure de la qualité d’accueil. Il permettra également de contribuer aux synergies déployées entre les établissements et leurs partenaires pour faire évoluer l’offre de formation en premier cycle et accentuer son caractère professionnalisant et insérant.

Troisième chantier, celui de la réforme de la formation des enseignants et des CPE. A l’échelle francilienne, un comité de suivi de la réforme a été institué le 10 octobre dernier pour animer la réflexion et la remédiation sur les questions transversales posées par la réforme. Sa composition reflète la diversité des parties prenantes et de leurs préoccupations : directeurs des INSPÉ, présidents d’universités, services des trois rectorats franciliens…

Le quatrième dossier de cette rentrée est celui de l’amélioration de la qualité de la vie étudiante : la mission conduite par Monique Ronzeau, présidente de l’observatoire national de la vie étudiante, sous l’autorité de la rectrice déléguée pour l’ESRI, poursuit ses travaux depuis l’été. Elle contribuera à l’animation du dialogue territorial voulu par la ministre Sylvie Retailleau. Une conférence de consensus aura lieu dans le courant de l’hiver 2023 pour dessiner une feuille de route régionale de la vie étudiante sur tous les domaines concernés : logement, restauration, aide sociale, transports, engagement…

Par ailleurs – c’est le cinquième enjeu de cette rentrée – le rectorat de région académique se trouve aux avant-postes pour conforter et renforcer l’autonomie des universités, notamment dans la transition du modèle de financement de ces dernières vers des contrats d’objectifs, de moyens et de performance qui seront passés prochainement avec l’Etat.

Enfin, le dernier chantier concerne la recherche et l’innovation : il s’agit d’accompagner les établissements dans le déploiement régional du plan d’investissements « France 2030 » et du contrat de plan Etat-Région 2021-2027 qui prévoient le financement de nombreux équipements scientifiques de pointe, d’une part, et, de l’autre, de renforcer le lien entre science et société dans toutes ses dimensions, notamment en renforçant la démarche de valorisation de la recherche en lettres et sciences humaines et sociales et en fédérant les établissements labellisés « Science avec et pour la société ».

 

 

Mise à jour : novembre 2024