Dans le cadre de la valorisation des Filières et parcours d’avenir, l’académie de Paris vous emmène chaque semaine à la découverte d’une filière. Cette semaine, le lycée Diderot nous accueille pour parler d’une de ses formations : le baccalauréat professionnel “Microtechniques”, qui permet d’assembler et réparer des appareils pluritechnologiques de petites dimensions comme des téléphones portables, des appareils photos ou encore des drones.
Ce sont les élèves de la classe de Terminale “Microtechniques” ainsi que les élèves de BTS CIM (Conception et industrialisation en microtechniques) du lycée Diderot qui nous accueillent dans leur atelier pour parler de cette filière et des raisons pour lesquelles ils l’ont choisie.
Quelle est la particularité du baccalauréat professionnel “Microtechniques” ?
“C’est un baccalauréat qui permet de voir les objets du quotidien sous un autre angle”, explique Vincent, qui a passé le baccalauréat en microtechniques avant de continuer ses études en BTS CIM. “Je me rappelle que lorsque je suis venu au lycée pour passer les entretiens et rencontrer les professeurs, on m’a demandé de démonter puis de remonter un appareil photo. C’était parfait pour moi : même chez moi, j’adorais démonter des objets pour découvrir leur fonctionnement. Même si évidemment, au début, je ne savais pas forcément comment les remonter !”
“C’est une filière dans laquelle on peut voir des projets prendre vie”, renchérit Ali, qui a passé le baccalauréat en microtechniques avant d’intégrer un BTS “Systèmes numériques”, option électronique et communication. “Dans ma formation actuelle, la microtechnique me sert tous les jours, car je sais comment marchent les appareils sur lesquels je travaille, et je sais les démonter pour les améliorer ou les réparer. Et surtout, on se sent utile pour les gens, par exemple lorsqu’on répare un téléphone !”
Après quelle formation peut-on accéder au baccalauréat professionnel “Microtechniques” ?
La majorité des élèves ont découvert le baccalauréat professionnel “Microtechniques” en classe de 3e, en faisant des recherches sur internet ou en discutant avec des conseillers d’orientation.
Ils ont pu venir visiter le lycée lors des journées portes ouvertes et/ou PassPro puis intégrer la 2nde professionnelle “Métiers de la réalisation d'ensembles mécaniques et industriels”. Et en 1ère, ils ont choisi de se spécialiser en microtechniques.
Comment se passe la scolarité au lycée Diderot ?
“Nous avons 8 ou 9 heures d’atelier par semaine, et c’est ce que je préfère dans cette formation”, explique Karl, élève de Terminale en microtechniques. “Il y a une partie qui permet de fabriquer des pièces (usinage) et une partie où l’on peut assembler ou démonter des appareils. En 2nde, on se consacre surtout à l’assemblage, mais à partir de la 1ère, on fait des projets plus ambitieux. On progresse vraiment d’une année à l’autre.”
En ce moment, la classe de Terminale travaille par exemple sur un projet au long cours, qui vise à transformer un drone en véhicule 4x4. Quant aux élèves de 1ère, ils réalisent dans le cadre du Chef d'œuvre un éclaté réel d’appareil photo, c’est-à-dire une vue simultanée de toutes ses pièces détachées.
“Ce qui est génial dans cette formation”, précise Jihed, lui aussi élève de Terminale, “c’est que chacun peut progresser à son rythme. Les professeurs s’adaptent et varient les activités, entre les moments où on manipule des pièces, et ceux où on travaille sur Solidworks [un logiciel de modélisation 3D, ndlr].”
Quels sont les métiers auxquels le baccalauréat professionnel “Microtechniques” donne accès ?
“On peut tout de suite commencer à travailler après un baccalauréat professionnel ‘Microtechniques’, par exemple dans une boutique de réparation de téléphone”, explique Yanis. “Moi, j’ai choisi de continuer mes études en BTS CIM (Conception et industrialisation en microtechniques), qui se fait aussi au lycée Diderot. C’est une formation qui permet de devenir microtechnicien, ou encore de concevoir des appareils et des pièces détachées.”
Le lycée Diderot possède également une filière Horlogerie, qui attire quelques élèves en microtechniques, et une classe préparatoire ATS (Adaptation Technicien Supérieur) qui permet, après un BTS, de postuler dans des écoles d’ingénieurs.
Les élèves trouvent-ils facilement un emploi à l’issue du baccalauréat professionnel “Microtechniques” ?
“C’est la première chose que je dirais à des élèves de 3e pour leur présenter la formation”, affirme Karl. “Il y a des débouchés. Tous les élèves en microtechniques trouvent facilement du travail, parce que les gens ont besoin de leurs compétences. Et c’est aussi cela qui nous rend fiers de notre filière.” Un constat repris en chœur par le reste de la classe.
Chers élèves, la voie professionnelle n’attend que vous !
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Mise à jour : avril 2022