Lou Counil est gardienne de water-polo, championne de France avec l'ASPTT Nancy water-polo en 2006 et en 2008 et appelée en équipe de France en 2009. Elle a réussi en 2016 le concours de professeur de sport et officie actuellement comme conseillère sportive de haut niveau au sein de la SDJES de Paris.

Quel est votre parcours ?

Je suis conseillère d’animation sportive au sein du SDJES de Paris. En parallèle, je suis gardienne de but pour une équipe de water-polo de haut niveau. J’ai aussi une casquette de dirigeante d’une association sportive. Cela m’aide dans l’exercice de mes missions au quotidien, comme j’accompagne des associations sportives, ça me permet de bien connaître leurs réalités et leurs difficultés.

Sur quelles missions travaillez-vous en ce moment ?

J’ai la chance d’avoir plein de missions différentes, c’est ce que j’aime dans mon métier ! Je travaille sur l’homologation des enceintes sportives, j’étudie aussi des demandes de subventions pour les associations sportives. En lien avec la préfecture de Police, la SDJES étudie les plans prévisionnels de faisabilité qui détaillent notamment la capacité d’accueil des structures. À la réception des ouvrages, notre rôle est de vérifier la conformité et d’assurer le passage en commission de sécurité.
L’un des objectifs phares de ces Jeux Olympiques, c’est leur héritage ! Nous limitons au maximum la création de structures pérennes de trop grande taille. Parce que si nous devions créer, par exemple, un énorme gymnase avec une capacité d’accueil de 20 000 personnes, concrètement, après les JOP, cela ne servirait pas à beaucoup de monde. À Paris, seule Adidas Arena, dans le 18e arrondissement, est pérenne. On a d’ailleurs déjà commencé son homologation. Nous avons choisi de développer des équipements sportifs qui pourront être utilisés par tous. C’est notamment ça l’esprit des Jeux : dynamiser la pratique sportive.

Vous êtes vous-même sportive de haut niveau, la préparation de Paris 2024 a-t-elle un écho particulier pour vous ?

En tant qu’agent de l’État et en tant qu’athlète, c’est une chance unique ! Je suis très contente de travailler sur ce dossier.